CNVVF : un label reconnu et de belles réalisations
Plus de 400 personnes se sont rassemblées pour les assises nationales des Villes et villages fleuris à Meaux (77), les 31 mars et 1er avril.
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Techniciens, élus et animateurs du réseau des Villes et villages fleuris n’ont pas boudé leur plaisir de se retrouver à Meaux (77) fin mars pour les assises nationales du CNVVF, dont le thème était centré sur le partage et la qualité de vie.
Dès l’introduction, le président du Conseil national des villes et villagesfleuris, Thibaut Beauté, a tenu à rappeler que, dans un contexte marqué par l’urgence climatique, l’amélioration du cadre de vie des habitants était indissociable de la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Il a également souligné l’importance d’une symbiose entre élus et techniciens ainsi que d’une approchetransversale des politiques publiques pour réussir.
Trois séquences ont rythmé le congrès. Une nouvelle étude Ipsos a été l’occasion de faire un point sur l’attachement au label et l’impact de l’évolution des critères d’attribution. Le label est toujours très bien connu (à 90 %), comme sa nouvelle identité visuelle. Source de fierté pour les élus comme pour les habitants, il est globalement perçu dans une acception plus large que le seul fleurissement : la nouvelle grille d’évaluation est bien identifiée, désormais.
Accompagner, guider, aider
Parmi les interventions marquantes, la ville de Maisons-Alfort (94) a démontré de quelle manière une commune dont le territoire a été morcelé au xxe siècle a su recréer une cohérence et une identité forte par le végétal. Ont aussi retenu l’attention la Dordogne, qui utilise bien le label comme outil de renforcement de la politique territoriale en matière de tourisme, ou la ville de Josselin (56), de 2 500 habitants, qui a prouvé que la mise en valeur d’un patrimoine historique millénaire par les plantes pour améliorer la qualité du cadre de vie des habitants renforce la biodiversité, mais également l’attractivité touristique. Tout comme Sarreguemines (57), dont le jardin des Faïenciers et sa succession de lieux thématiques témoignent du passé industriel de la région et offrent un espace d’expression pour les jardiniers. Ou encore Annecy (74), où la grande difficulté réside dans le décalage entre la notoriété de la ville et l’insatisfaction d’habitants qui ne comprennent pas toujours l’évolution dans la gestion des espaces verts, souhaitant une nature davantage maîtrisée. Rendez-vous dans deux ans pour les prochaines assises !
Yaël HaddadPlus sur www.lienhorticole.fr
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